Georges René Le Pelley
de Pléville (1726-1805)

par Bertrand Mayeux

Surnommé Pléville Le Pelley, dit le corsaire à la jambe de bois, Terre-neuva, flibustier, capitaine corsaire, capitaine de vaisseau, vice-amiral, ministre de la Marine, sénateur.

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Arbre généalogique de familles granvillaises

Les écrits sur Georges Pléville Le Pelley et sa famille sont nombreux et accessibles sur internet. On peut y lire certaines erreurs ou incohérences que ces quelques éléments de recherches permettront de corriger :

Georges René Le Pelley est né le 18 juin 1726 :

Comme en atteste l’acte de naissance de l’état civil à Granville, consultable aux archives départementales de la Manche (5 Mi 786 1726-1727 p. 17).

Acte de naissance : [George rené le peley fils de hervé Sr de pleville et demoiselle jeanne julienne belliard son epouse issu de légitime mariage né le 18 a été baptisé ledit jour 1726 par moy vicaire soussigné et nommé par mtre rene le peley cure de ce lieu assisté de demoiselle marie rualem cedit jour dix huitième juin mil sept cent vint six] signé : R lepelley, marie ruallem, Ch S Clement.

Georges Le Pelley ne s’est pas évadé du collège de Coutances :

Amédée Gréhan (1842), La France maritime[1], page 277-280, écrit : « Ne pouvant changer la volonté paternelle, il suivit le penchant irrésistible qui l’entrainait vers la marine, et s’évada du collège pour aller s’embarquer. C’était en 1838, il avait alors douze ans. […] »

Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850[2], page 451, recopie cette légende qui aurait été créée par François de Neufchâteau (voir plus bas Fougeray du Coudray).

Pléville lui-même et de nombreuses autres sources ne parlent pas de cette fugue, mais d’une obstination à vouloir prendre la mer et d’un premier embarquement choisi par son oncle qui s’y est résigné.

Georges-René Pléville Le Pelley dans son autobiographie, Mémoires d’un Marin Granvillais[3], écrit : « En avril 1739, presque âgé de treize ans, je partis en qualité de volontaire sur le navire le Taurigny, armateur Couraye du Parc, capitaine Caillouet, tous deux mes parents […] »

Le site Migrations.fr, Navires au départ de Granville[4], 1739 Le Comte de Torigny allant à Gaspé, confirme l’embarquement du jeune volontaire.

Fougeray du Coudrey (1905), Pléville Le Pelley[5], page 4 : « M. de Pléville étant mort en 1739 le curé de Granville fatigué de l’insistance de son neveu, décida de l’enrôler pour la pêche, mais avec des recommandations de nature à le dégouter sans retard. Georges avait douze ans quand il s’embarqua, en avril 1739, comme volontaire sur un navire armé par son parent, M. Couraye du Parc, le Thorigny qui allait pêcher la morue au Canada. »
L’auteur précise en note de bas de page : « (1) Son évasion du collège de Coutances est une légende qui fut créée par François de Neufchâteau. Les notes sans prétention, laissées par notre héros et intitulées Mémoires de Pléville-Le-Pelley, de Granville en Basse-Normandie, précieux document communiqué par M. Le Pelley du Manoir […] »

Anne Cahierre, Dictionnaire des capitaines corsaires granvillais[6], page 338, reprend cette version : « Georges-René Pléville Le Pelley, plus connu sous le nom de Pléville Le Pelley, fait son premier voyage en 1739 sur le Comte de Thorigny […] »

Georges Le Pelley a bien utilisé le pseudonyme de Duvivier :

Pour son deuxième embarquement au Havre, en mars 1740, Pléville est enseigne sur la Ville-de-Québec, capitaine Haudet, pour Québec. Pour avoir pris la défense d'un jeune mousse, il est frappé et mis aux arrêts. Lors d'une relâche à Pointe-Penouille (havre de Gaspé), il s'évade et erre pendant cinquante-cinq jours en longeant le Saint-Laurent pour rejoindre Québec ; il est recueilli pendant deux mois par la famille Dubuisson.

Et c’est lors de son troisième embarquement, à Québec, le 28 septembre 1740, et pour échapper au capitaine Haudet, qu’il embarque sous le pseudonyme de Duvivier : « Bientôt, il sut et me dit que le nommé Saint-Germain, forgeron, équipoit une goélette pour l’Amérique, commandée par Guyon d’Honfleur. Je le priai de me faire comprendre dans son équipage, comme matelot, novice, ce qu’on voudrait, mais sous le nom (cachant le mien) de Duvivier. […] La navigation fut dure. Mon zèle continuant, on fit cas de moi. Je m’occupai du gouvernail et j’y remplaçai un timonier qui tomba malade […] »
Duvivier débarque au Cap-Français (Saint-Domingue).

À 15 ans, Georges Le Pelley alias Duvivier est flibustier:

Au Cap-Français, il s'engage sur un flibustier : « Un flibustier faisait équipage. J’y portai mon havresac. Nous fûmes en mer en contrebande, tantôt sur Porte-Rico, tantôt sur Carthagène ou dans le golfe du Mexique, nous battant tous les quinze jours contre les gardes-côtes et faisant affaires avec les Espagnols. Nous vinmes désarmer au Cap en juillet 1741. »

C'est sur le Victor-Amédée, du Havre de Grâce, capitaine Coignel que le patron de canot Duvivier s’est engagé, il reprend la mer en février 1742 pour l'Europe et débarque au Havre en avril.

Le pardon du père n’a pu avoir lieu :

Déjà, le pardon ne peut être considéré si l’on a accepté que la théorie de l’évasion est une légende.

Amédée Gréhan (1842), La France maritime, page 277, se trompe à nouveau : « Après six années consécutives de navigation au long cours […] quoiqu’il n’eût encore que dix-huit ans […] Ce fut vers cette époque qu’il retourna à Granville, afin de se réconcilier avec sa famille. Un père est rarement inflexible pour un enfant qu’il aime : le jeune Pléville obtint son pardon et de plus, la permission de poursuivre la carrière qu’il avait prise. […] »

Pléville ayant 18 ans, donc en 1744, son père n’a pu lui accorder ce soi-disant pardon puisqu’il était décédé cinq ans plus tôt, en 1739.

En cinq ans, le mousse est devenu un marin expérimenté :

Au cours de ces cinq premières années de navigation, Georges Le Pelley a été à la pêche à Terre-neuve, puis a navigué au commerce vers les Antilles où il est devenu flibustier avant de retourner au Havre en 1742. Pléville écrit : « Le 20 avril, j’arrivai au Havre de Grâce. J’en repartis le 8 may pour l’Amérique, embarqué pour lieutenant sur le navire le Fleuri, commandé par mon oncle Tilli Le Pelley, […]  Nous vinmes désarmer au Havre en juillet 1743. Mon oncle m’envoya à Caen suivre mes études en hydrographie, étudier les mathématiques, le dessin, […] Je m’y refusais tous amusemens et je fis, dans ces différentes études, des progrès si singuliers qu’assès instruit je revins au Havre en may 1744. »

Anne Cahière, Dictionnaire des capitaines corsaires granvillais, écrit page 339 : « Bien qu’ayant été reçu garde de la Marine au cours de cette même année 1743, il doit renoncer à faire carrière dans le « grand corps », sa fortune ne lui permettant pas d’assumer son entretien à l’école royale de la Marine. »

À presque 18 ans, Georges Le Pelley est lieutenant corsaire :

Anne Cahierre ajoute : « Lorsqu’il revint au Havre en 1744, la guerre contre l’Angleterre vient d’être déclarée. Il s’engage alors sous le commandement du capitaine Vincent, sur un corsaire havrais de six canons. » Anne Cahierre précise que ce corsaire dont Le Pelley ne dit pas le nom, n’a pu être identifié, faute d’archives au Havre pour cette période.

Et notre héros semble avoir une certaine expérience du combat au corps à corps ; il raconte : « La guerre se déclara. Je m’embarquai pour lieutenant sur un corsaire de six canons, capitaine Vincent. Notre course ne fut pas heureuse. Nous ne prîmes qu’un bateau fraudeur qu’il fallut aborder. J’entrai le second sur le bord, parai de la main gauche un coup de sabre que l’agresseur paya de sa vie. Nous vinmes désarmer à la fin d’avril. »

Anne Cahierre continue : « À Granville, on lui propose, la place de premier lieutenant sur deux corsaires. Il choisit le plus petit, la Françoise-du-Lac (30 tonneaux, 6 canons, 60 hommes), goélette armée en juin par Gilles Vasse et commandée par Martin Poittevin. Près d’Ouessant, le corsaire granvillais rencontre une flotte anglaise de quinze petits batiments. Il pense pouvoir l’affronter, mais surviennent un senault corsaire de seize canons et un autre de douze canons. Le combat ne peut être évité. »

Le combat durera 6 heures. Le Pelley, blessé par la mitraille au bras et à la cuisse gauche, encore sur le pont, est à nouveau blessé, par un boulet qui lui coupe la jambe droite. Il est opéré par le chirurgien : « L’opération fut cruelle : point d’aiguilles pour les sutures au vaisseaux ; un anglais lui en donna une. Enfin, après trois heures, l’opération fut finie. On me descendit et l’on me coucha sur des volets de canons. »

Débarqué à Falmouth, prisonnier, hospitalisé puis hébergé par un couple d’Anglais, Le Pelley ne retrouvera Granville qu’au début de 1745. Le corsaire à la jambe de bois , au repos chez son oncle curé de Granville, s’accoutume de son pilon de bois.

Il se marie en 1757 et non en 1755 :

Georges Le Pelley de Pléville écrit dans ses mémoires : « Dans l’automne de 1755, j’épousai à Marseille Demoiselle Marie-Ursule Reimbaud, fille d’un capitaine comme moi. J’en eu un fils et deux filles… »  On retrouve cette erreur de date dans de nombreux ouvrages.

Les archives de l'état civil de Marseille (Notre-Dame des Accoules - 1757 p.102) ne laissent aucun doute, George René Le Pelley de Pléville s'est marié le 17 octobre 1757. On peut lire sur l'acte de mariage qu'il avait déjà deux enfants Jean René et Marie Thérèse qui seront légitimés lors de cette cérémonie nuptiale. Le vicaire écrit « Sr George René Lapelley » ; le marié signe « George René Lepelley » (sans S à Georges comme sur l’acte de naissance).

Acte de mariage : [(1757) du dit jour dix sept. après une publication dans notre paroisse avec dispense des deux autres insinuée. Le doute du courant, vu l’enquête prise par Mre Ravel vicaire général de monseigneur l’Évêque qui prouve l’état libre de l’époux, sa catholicité et la mort de ses père et mère. nous avons marié par paroles de présent Sr George René Lapelley, âgé de trente ans, capitaine de vaisseaux, marchand, fils majeur de feu Sr hervé Lapelley vivant aussi capitaine, et de feue dlle jeanne julienne Belliard, du lieu de Granville diocèse de Coutances, résidant en cette ville depuis huit ans sur notre paroisse actuellement rue près le petit mazeau, d’une part, et de dlle Marie ursule Rambaud âgée de vingt deux ans fille mineure de Sr jean Rambaud capitaine de vaisseaux et de dlle Marie Madelaine Lieutaud, de cette ville résidante sur notre paroisse depuis quinze ans, et depuis trois a la rte rue près le petit mazeau, d’autre. …? la présence des pere et mere de l’épouse et des témoins requis savoir Me jean Leu? prêtre, françois Liotard accolite diacre, et soudiacre de notre Eglise, jean Michel Rambaud frère de l’épouse, et françois Dumas …? vue que les parties devant lesquels les dtes parties ont déclaré que par René baptisé sur leurs noms le dix huit octobre de l’année derniere à la Cathédrale de cette ville, et marie therese baptisée aussi sur leurs noms dans notre Eglise le quatorze du courant sont leur véritables enfants; nous requérons de les légitimer ainsi que nous les légitimons par le présent mariage après lecture a eux faite du présent acte signés Excepté la mère de l’Epouse qui ne dit le savoir de ce enquis par nous vicaire soussigné] signé : marie rambaud, J Rambaud, J Dumas, George René Lepelley, M Rambaud, Leu…?, Liotard …?, …? vicaire.

Il est décédé à Paris, mais l’acte d’état civil reste introuvable :

Après une courte maladie, il meurt le 2 octobre 1805 à son domicile au 2, rue de la Grange-Batelière[7] dans le 9e arrondissement de Paris, près de la rue du Faubourg-Montmartre. Georges Sand y demeurait de 1804 à 1807.

Les archives de l'état civil ont été détruites lors des incendies de la commune en mai 1871 ; l'acte de décès reste introuvable parmi le peu qui a pu être reconstitué.

Fougeray du Coudrey, Pléville Le Pelley[5], p. 67, confirme la date et le lieu du décès. La date est aussi confirmée par son épitaphe.

Il a été inhumé au Champ du repos sous Montmartre :

En 1798, la ville de Paris fait l’acquisition de ces terrains qui se situent sur la commune de Montmartre, le cimetière ferme en 1806 et ouvre à nouveau en 1825. On l’appelle le cimetière du Nord (cimetière de Montmartre).

Certains par erreur ont donné comme lieu d’inhumation le cimetière de l'Est (cimetière du Père-Lachaise). La Biographie universelle ancienne et moderne[8], p. 67, précise sans source : « Un monument simple, décoré d'une épitaphe composée par M. Lemaire, lui a été élevé au cimetière de l'Est, à Paris, par sa famille et ses amis. »

Antoine Caillot[9], Voyage religieux et sentimental aux quatre cimetières de Paris[10], confirme l’inhumation au Champ du repos sous Montmartre. De même : Guidelou, Notice sur la ville de Granville[11], p. 58.

En 1808, 3 ans après le décès de Pléville Le Pelley, Antoine Caillot lors d’une promenade contemplative décrit très exactement (p. 9) la topographie du cimetière sous Montmartre. « Sur le penchant de Montmartre à l'ouest, et à une petite distance des nouveaux boulevards, est un vaste terrain, enclos depuis quelques années d'une muraille de pizé. On le nomme le Champ du Repos parce que c'est dans son enceinte que l'homme qui a payé à la nature son dernier impôt, jouit enfin de la paix et de la tranquillité. » Caillot déplore le voisinage des guinguettes de la barrière et de la Chaussée d'Antin « où les modernes Laïs spéculent sur l'inexpérience de la jeunesse et sur les goûts dépravés de l'âge mûr. »

Bien que l'exploitation du cimetière soit arrêtée depuis 1806, Caillot parle d'une certaine activité : « … je vis de loin s'avancer un convoi vers le Champ du Repos, auprès duquel je m'étois arrêté : je résolus à l'instant de le suivre, et quand il fut passé, j'entrai avec le cortège dans l'enceinte destinée aux sépultures. »

Caillot commence la visite des tombeaux et note les inscriptions sur les sépultures. Page 80, il retranscrit celle de Pléville Le Pelley et la traduit (il était, entre autres, professeur de latin). La date du 26 juin est éronnée, contrairement à Guidelou qui écrit le 18 juin 1726.

« Ici repose Georges-René Pléville-Lepelley, né à Granville le 26 juin 1726, mort à Paris le 10 vendémiaire an XIV de la République, âgé de quatre-vingts ans, homme vraiment homme , bon père, citoyen infiniment recommandable par son amour pour sa patrie, par la pureté de ses mœurs, par un attachement à toute épreuve pour ses amis : guerrier illustre par sa valeur et par ses blessures ; il eut la jambe droite emportée dans un combat , et la jambe de bois qui la remplaça , éprouva ensuite le même sort. Les Anglais le redoutaient également, soit qu'il parcourût les mers en lançant les foudres de la guerre, soit qu'il traitât avec eux des conditions de la paix. — Ces mêmes Anglais qui avaient éprouvé sa valeur, admirèrent son humanité quand, près de faire naufrage, ils furent poussés par la tempête sur les côtes de Marseille ; le Gouvernement se glorifie d'avoir eu en sa personne, un ministre de la marine et des colonies, incorruptible, prévoyant, courageux. Le Sénat français l'écoutait comme un autre Nestor, soit qu'il délibérât, soit qu'il émît son vœu ; sa fille, son gendre, ses petits enfants, ses neveux, ses autres parens et amis , inconsolables de sa mort, lui ont élevé cet humble monument, qui, hélas ! ne doit pas toujours subsister !

Le 24 vendémiaire an XIV, (16 octobre 1805) une fête funèbre à la mémoire de cet illustre citoyen, fut célébrée dans sa ville natale (Granville). »

Notes :

Le Champ du Repos, cimetière sous Montmartre, cimetière du Nord dit de Montmartre

En 1789, un premier cimetière est créé dans les excavations des carrières situées sur l’ancienne propriété de l’abbaye des Dames de Montmartre. Les corps des Gardes Suisses massacrés pendant la prise des Tuileries en 1792 y sont jetés.

Le deuxième cimetière voit le jour le 19 juillet 1798. Il est alors propriété de la Ville de Paris et appelé le cimetière sous Montmartre. Il fermera ses portes en 1806.

Le cimetière officiel de Montmartre est inauguré le 1er janvier 1825. Il s’agrandit en 1847 d’un enclos de neuf hectares au-delà de l’actuelle rue Joseph-de-Maistre.

Il n’existe pas d’archives antérieures à 1825. L’ancien cimetière aurait été remanié ? Pas suite à la fermeture de 1806, puisque Antoine Caillot y décrit une certaine activité en 1808 et il confirme que le champ du repos contient toujours les sépultures. Peut-être suite à l’effondrement de 1869…

Au nord du cimetière, il y a la rue Ganneron et la rue de la Barrière-Blanche « Les tombereaux à cheval descendent de Montmartre vers le fleuve, laissant derrière elles des traînées de poudre blanche, d’où les noms donnés aux lieux de passage : barrière blanche, place blanche, rue blanche. »

Montmartre devint une commune de la Seine en mars 1790. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Mont-Marat. Le 1er janvier 1860 suite à l’extension de Paris au delà du mur des Fermiers généraux jusqu'à l'enceinte de Thiers, la commune de Montmartre est dissoute. La plus grande partie, située à l'intérieur de l'enceinte de Thiers, fut rattachée à Paris au sein du 18e arrondissement, appelé « Buttes-Montmartre » ; la petite partie restante, située hors des fortifications de l'enceinte de Thiers, fut rattachée à la commune de Saint-Ouen.

Le cimetière de l'Est ou cimetière du Père-Lachaise

Napoléon donna son aval au projet déjà ancien de fondation. Il a été inauguré le 21 mai 1804.

Le secteur le plus ancien appelé le secteur romantique est aménagé à flanc de colline. Il comprend les tombes les plus anciennes (en particulier celles des personnages liés au Premier Empire). Ce secteur fut classé en 1962. Le site classé regroupe les divisions 4 à 34, 36 à 39, 47 à 58, 65 à 71, 73 à 75 et une partie de la division 76.

En 1804, le Père-Lachaise ne comptait que 13 tombes. En 1805, il n'y en avait que 44, puis 49 en 1806… Voir ici le plan de 1813.

Références :

  1. 1.Amédée Gréhan (1842), La France maritime, Dutertre, books.google

  2. 2.Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 2. G-WUR, BNF

  3. 3.Georges-René Pléville Le Pelley, Mémoires d’un Marin Granvillais, Cahiers culturels de la Manche (Anne Chartrain, Monique Le Pelley de Fonteny, Gilles Désiré dit Gosset, Étienne Taillemite et Anne Cahierre)

  4. 4.Migrations.fr, Navires au départ de Granville, 1739 Le Comte de Torigny

  5. 5.Fougeray du Coudrey (1905), Pléville Le Pelley, Comité formé pour l’érection du monument Pléville-Le-Pelley, BNF

  6. 6.Anne Cahierre, Dictionnaire des capitaines corsaires granvillais, Conseil Général de la Manche, Archives départementales

  7. 7.rue de la Grange-Batelière, wikipedia, voir les plans de Paris (1805, 1841, 1843 et 1860),

  8. 8.Biographie universelle ancienne et moderne, tome 35e, chez Michaud frères (1823), books.google

  9. 9.Antoine Caillot (1759-1839?), littérateur, professeur, libraire et franc-maçon, Wikipedia, Wikisource, BNF

  10. 10.Antoine Caillot (1808), Voyage religieux et sentimental aux quatre cimetières de Paris ; ouvrage renfermant un grand nombre d'inscriptions funéraires, suivies de réflexions religieuses et morales, BNF

  11. 11.Guidelou (1848), Notice sur la ville de Granville, Éditeur N. Got (Granville), BNF



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